Histoire

L’Espace Périphérique est implanté sur un site qui reste mythique pour le monde du spectacle vivant et particulièrement dans le domaine des arts du cirque : les bâtiments de l’Ecole Nationale de Cirque, fondée par Annie Fratellini et Pierre Etaix en 1974. Cette école fut l’une des premières du genre à se créer en Europe (Alexis Grüss et Silvia Montfort ouvrirent l’Ecole au Carré, à Paris à la même période) et remit en question le principe de la transmission familiale.

En 2002, l’Ecole Nationale du Cirque déménage à La Plaine Saint-Denis, devient l’Académie Fratellini et laisse son chapiteau vide en périphérie du Parc de la Villette. La Ville de Paris et la Villette, copropriétaires des terrains, s’associent pour reconvertir ces bâtiments en un pôle de soutien à la création artistique, au travers de résidences consacrées aux formes contemporaines des arts de la piste, de la rue et de la marionnette. Ils en confient la réhabilitation au cabinet d’architectes BELLUS HENOCQ.

Depuis son ouverture en 2002, l’Espace Périphérique aura accompagné plus de 800  résidences d’artistes.

Le lieu

L’Espace Périphérique, un nom qui résonne à plusieurs endroits…

Périphérique, tout d’abord par sa situation géographique : le site se déploie entre les maréchaux, les voies ferrées , le tram et le boulevard  périphérique qui ceinture la ville de Paris. Un espace déjà à la frontière d’un territoire.

L’Espace Périphérique est un lieu dédié aux formes contemporaines  du cirque, de la marionnette et de l’escace public : trois champs artistiques qui tendent de plus en plus à se mélanger, à convoquer d’autres disciplines telles que la danse, la vidéo, les arts plastiques. Trois genres qui, dans leurs formes contemporaines, deviennent de plus en plus poreuses, qui refusent les cases pré-formatées et se trouvent alors à la périphérie d’un spectacle vivant plus conventionnel.

Enfin, un espace périphérique car en dehors  des pressions de la diffusion. Un espace consacré à la recherche, à la création, un lieu où les équipes artistiques sont libres de travailler sans contraintes horaires ou de restitution publique, sauf si elles le souhaitent !

© Christophe Raynaud de Lage